création : 3 janvier 2017 - - dernière modification : 3 janvier 2017

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Les Pompéiens

ILS Y ONT TRAVAILLÉ

à la

Mine de fer de Frouard

 

La concession de la mine de fer de Frouard (54) fut accordée par décret en date du 10 mars 1858. Sa fermeture eut lieu en 1931.

 

cliquez sur l'image pour voir l'original

Cliché du Bazar Lorrain, Frouard.

carte postale retouchée, cliquer dessus pour voir l'originale (Collection Jean-Luc GOURET)

 

. Vous avez travaillé dans cette entreprise, vous souhaitez figurer dans cet inventaire, ou vous pensez qu'un de vos proches aurait souhaité y être mentionné, vous pouvez en faire la demande :cliquez pour écrire votre message

..Merci de préciser: le nom, les prénoms, le(s) métiers exercé(s), la période de travail , et éventuellement une photographie de la personne.

 

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pas de portrait
DELACROIX Nicolas : il est né en 1862 à Lyon. Il est mineur demeurant à Pompey. Année d'activité connue : 1911.

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pas de portrait
JACQUEMIN Adolphe : il est né en 1873 à Champagney. Il est mineur demeurant à Pompey. Année d'activité connue : 1911.

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pas de portrait
PARISOT Eugène : il est né en 1875 à Fresse. Il est mineur demeurant à Pompey. Année d'activité connue : 1921.

 

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Mineur, un travail à hauts risques

Travailler dans la mine demandait certainement des qualités particulières. La poussière, le noir, l'exiguïté, les sons de la terre qui vit, la menace permanente de l'éboulement étaient l'univers quotidien de ces travailleurs, qui pour certains n'étaient encore que des enfants.

Voici une énumération des articles de presse régionale relatant de sinistres moments qui pourra vous donner un aperçu de ce très dur métier.

..- Le 7 mai, vers huit heures du matin, le nommé Caillet Arsène, âgé de 23, ans, ouvrier mineur à Frouard, travaillait sur son chantier lorsque tout-à-coup un bloc de minerai se détacha de la voûte et le renversa avant qu’il eût le temps de se garer.
..Relevé par ses camarades, il a été transporté à l’hospice de Pompey.
..Caillet à la jambe gauche fracturée en deux endroits. Il est célibataire.
(Le journal de la Meurthe et des Vosges du mardi 11 mai 1875)

..- Un mineur de Frouard, Ch. Remy a été surpris par un éboulement dans un puits et a eu les deux jambes fracturées.
(Le journal de la Meurthe et des Vosges du mercredi 22 aoûti 1883)

..- Un ouvrier carrier, âgé de 21 ans, nommé Dam, travaillait dans l'une des exploitations de Frouard, quand un bloc de pierre, atteignit sa pelle. Le manche s'étant rompu, la partie inférieure s'abattit violemment sur sa jambe, qu'elle fractura au-dessus de la cheville, après avoir labouré les chairs.
..Le blessé a été transporté au domicile de ses parents, puis admis à l'hospice de Pompey.
(L'EST REPUBLICAIN du jeudi 13 juillet 1899)

..- Mardi, vers huit heures du matin, M. Nicolas Frantz, âgé de 21 ans, mineur, qui travaillait dans une galerie à Frouard, a eu la jambe droite fracturée par un bloc de minerai qui s'est subitement détaché de la voûte. Le blessé a été transporté à l'hôpital de Nancy.
(L'EST REPUBLICAIN du mercredi 19 décembre 1900)

..- Dans l'après-midi de lundi, M. Eugène Parisot, ouvrier mineur, travaillant dans les galeries de la mine de Frouard, a été renversé par un bloc de minerai qui s'est détaché subitement de la voûte.
..Le malheureux fut enseveli en partie. Ses camarades accoururent, le dégagèrent aussitôt et constatèrent qu'il avait la jambe gauche fracturée.
..M. Parisot a été transporté sur un brancard à l'hôpital de Nancy.
(L'EST RÉPUBLICAIN du mardi 19 avril 1904)

..- Un ouvrier mineur, M. Eugène Chanal, âgé de 33 ans, a été pris sous un éboulement. Lorsqu'il a été dégagé par ses camarades, on a constaté qu'il avait une fracture compliquée de la jambe droite, qui a nécessité son transport à l'hôpital de Nancy.
(L'EST RÉPUBLICAIN du lundi 2 février 1914)

..- Le mineur Hentzen Camille était occupé à la mine de Frouard, à un endroit assez éloigné de ses camarades, lorsqu'un bloc volumineux de minerai se détacha de la voûte et en tombant fit choir le mineur, qui resta les jambes et la partie inférieure du corps enseveli sous l'éboulement. Il appela au secours, mais il était trop loin pour être entendu. Les charretiers en circulant entendirent les appels et dégagèrent leur camarade qui fut conduit chez lui, où le médecin se rendit aussitôt pour lui prodiguer ses soins.
(L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 26 mars 1914).

 

 

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